Beitrag
Beobachtungen an Hängen im tropischen Regenwald des Unteren Amazonas
[Observations on slopes in the tropical rainforest of the Lower Amazon]
Klammer, Gerhard

Zeitschrift für Geomorphologie Volume 19 Issue 3 (1975), p. 273 - 286
4 Literaturangaben
veröffentlicht: Sep 29, 1975
ArtNo. ESP022001903002, Preis: 29.00 €
Kurzfassung
Am Rio Trombetas, einem nördlichen Nebenfluß des Amazonas, wurden 158 Hangprofile vermessen. Maximale Hangwinkel und Hangformen wurden bestimmt und in Diagrammen dargestellt. Obwohl das Gebiet klimatisch, lithologisch und in seiner Regenwaldbedeckung einheitlich ist, sind die Hangwinkel breit gestreut, von unter 1 Grad bis über 26 Grad. Die Erklärung dafür ist in der Entwicklungsgeschichte des Reliefs zu suchen. Drei quartäre Reliefgenerationen können unterschieden werden, und jede dieser Generationen liefert ein ihr eigentümliches Hangdiagramm. Ein deutlicher Zusammenhang wird bei diesen unverfestigten Sedimenten zwischen Steilheit und Hangform sichtbar, die flachen Hänge sind konkav, die steileren konvex. Die Grenze liegt bei 6 Grad.
Abstract
Along the Lower Rio Trombetas, in an area of about 100 km by 15 km (Fig. 1), 158 slope profiles were surveyed in a relief developed entirely in Neogene and Quaternary unconsolidated sediments. In the overall slope angle distribution (Fig. 3 a), peaks in frequency are not too well marked. The distribution shows a maximum at 1° and a gradual decline to 14° with slight rises at 8° and 12°. From 15° there is again a rise to 18° from where the distribution becomes sporadic. The wide dispersion of peaks suggests that not all of these angles can be intrinsic features of slope development, especially as the area is uniform in climate, lithology, soil and vegetation. An analysis of the physiographic history permits the overall frequency distribution to be subdivided into its relief-historic constituents whereby maxima and minima become much better defined (Fig. 3 b-d). The oldest slopes are preserved as remnants of an erosional relief of slight amplitude that was related to a base-level around + 80 m. Bottom and flanks of these flat valleys were mantled with waste up to 16 m thick which was washed over from the higher late-Tertiary clays and sands. The mean angle of these depositional slopes is IV40 (Fig. 3 b, Table 3). Next, a flight of terraces developed, formed mainly of accretion deposits, and ranging in elevation between + 66 m and — 2 m (Fig. 2). In spite of the wide range in terms of age and heights covered by the terrace slopes, they produced angles within a relatively narrow belt below 6° wherever the slopes had been protected from basal cutting (Fig. 3 c). The mean angles of all eight age groups occur between 3 1/2° and 5 1/3° (Table 3), and this may reflect the characteristic slope development under the prevailing conditions of rock and climate. A third group is formed by slopes on the banks of rivers and creeks that had been undercut and steepened during the more recent depressions of the sea-level. This group developed two well marked peaks in frequency at 7°-8° and 17°-18° (Fig. 3 d). The lower peak represents slopes of the 6 m and 10 m terraces, and the second belongs to terraces more than 20 m high (Fig. 3 e and f). This striking relationship seems to suggest that the difference is due to partial flooding of the W II-valley slopes during the Flandrian transgression which left only the gentler upper slopes of the lower terraces exposed, whereas of the high terraces the steep middle slopes remained above water. As to slope shapes, they are related to steepness. Gentle slopes are concave, steep ones convex, the separating angle is about 6° (Fig. 5).
Résumé
Le long du Rio Trombetas inférieur, dans une region d’environ 100 km X 15 km (fig. 1), 158 profils topographiques ont été levés dans un relief développé entièrement dans des sédiments meubles néogènes et quaternaires. La courbe générale de distribution des pentes (fig. 3 a), montre quelques pics de fréquence qui ne sont pas très bien marqués. Cette courbe montre un maximum à 1°, puis une diminution progressive de la fréquence jusqu’à 14° avec de légères augmentations à 8 et 12°. De 15 à 18°, il y a de nouveau une augmentation, mais au-delà la distribution devient sporadique. La large distribution des pics suggère qu’aucun de ces angles de pente ne doit être considéré comme caractéristique du développement des pentes, dans cette région uniforme au point de vue climat, lithologie, sol et végétation. Une analyse de l’histoire géomorphologique permet de diviser la courbe générale de distribution des fréquences en ses constituants, de telle sorte que des maxima et minima soient beaucoup mieux définis (fig. 3 b-d). Les pentes les plus anciennes sont des restes d’un relief d’érosion de faible amplitude constitué lorsque le niveau de base était proche de + 80 m. Les fonds et les flancs de ces vallées plates ont été recouverts de débris sur une épaisseur dépassant 16 m; ces matériaux amenés par le ruissellement provenaient des argiles et des sables finstertiaires qui affleurent un contrehaut. La valeur moyenne de ces pentes de dépôt est de IV40 (fig. 3 b, table 3). En contrebas s’est développé un complexe de terrasses, principalement d’accumulations, variant en altitude entre +66 et — 2 m (fig. 2). Bien que ce complexe de terrasses couvre une zone très large en ce qui concerne l’âge et l’altitude, les angles de pente y sont rassemblés dans une gamme de pentes relativement étroite sous 6°, du moins lorsque les versants ont été protégés d’un sapement basal (fig. 3 c). Les angles moyens notés pour les 8 terrasses étudiées sont compris entre 3 1/2 et 5 1/3 (tableau 3), et ces valeurs peuvent refléter le développement de pentes caractéristiques pour le substratum sous les conditions climatiques actuelles. Un troisième groupe de pentes est formé par les berges des rivières et des cours d’eau qui ont été sapés et redressés pendant les périodes les plus récentes d’abaissement du niveau marin. Ce groupe présente deux pics bien marqués à 7-8° et à 17-18° (fig. 3 d). Le pic inférieur représente les pentes des terrasses de 6 et de 10 m et le second est dû aux terrasses de plus de 20 m de hauteur (fig. 3 e et f). Cette relation, qui est bien nette, paraît due à l’inondation partielle des vallées du Wurm II pendant la transgression flandrienne, transgression qui aurait recouvert les pentes supérieures des basses terrasses, tandis que les hautes terrasses seraient restées au-dessus de l’eau. En ce qui concerne le formes des pentes, elles sont en relation avec leur raideur. Les pentes douces sont concaves, les pentes raides convexes, l’angle de séparation est d’environ 6° (fig. 5).
Schlagworte
slope profiles • clays • sands • lithology • Neogene • Quaternary • Rio Trombetas • Brazil