En 2000, R.M. Schuster faisait paraître Austral Hepaticae Part I (Nova
Hedwigia Beiheft 118), sur lequel une rencension a été publiée dans
nos colonnes (Cryptogamie, Bryol., 2001, 22 : 61-62) ; nous y
renvoyons pour la partie générale de ce travail. Dans la deuxième
partie de la sa révision des Hépatiques australes, R.M. Schuster
traite de deux des plus grands et des plus complexes sous-ordres des
Jungermanniales : les Cephaloziineae regroupent 4 familles (dont les
Cephaloziaceae, divisées en 5 sous-familles et 12 genres) ; les
Jungermanniineae comprennent 6 familles, 10 sous-familles et 40
genres.
En tout 69 genres sont étudiés et présentés comme dans la première
partie. Chaque genre/sous-genre est décrit, illustré par des détails
du gamétophyte et du sporophyte, des détails cytologiques sur la base
de deux ou trois espèces. Toutes les figures sont de la main de
l'auteur, et ont été réalisées à partir de matériel frais, récolté
pendant plus de quarante ans dans toutes les régions de l'Hémisphère
sud. De nombreuses annotations au niveau des espèces viennent en
complément des descriptions génériques. Seuls les petits genres ont
une clé. L'auteur porte son attention sur les grands genres dont la
compréhension est mal aisée.
Les positions taxonomiques assignées ne sont pas immuables, elles sont
le résultat des observations de l'auteur. La séquence adoptée ne doit
pas être interprétée comme une signification phylogénétique ; aucun
arrangement linéaire ne peut exister. Cependant, elle essaye de réunir
des familles alliées. L'ancrage phylogénétique de chaque groupe est
discuté sous chaque sous ordre.
Des nouveautés taxonomiques sont à signaler : description d'un nouveau
sous-genre Marsupella subgen. Amphimarsupella subgen. nov. qui
comprend 2 espèces : M. subhyalina Schust. esp. type, et M. andicola
sp. nov. du Venezuela ; la sous famille Gymnomitriaceae subfam.
Stephaniellaceae est élevée au rang de famille.
Cryptogamie, Bryologie 2002, 24 (1)